Les conditions de confinement

De nombreux sondages et études attestent que les ménages aspirent à devenir propriétaires de leur logement, idéalement une maison située dans un environnement agréable comprenant un jardin privatif. C’était vrai avant la pandémie mondiale du COVID-19. Çà l’est encore plus après la période de confinement qui en a découlée.

Or la production de logements des dix dernières années tend à proposer davantage d’appartements que la décennie précédente sur le territoire de Tours Métropole Val de Loire et plus de maisons dans les autres secteurs de la Touraine. Chaque espace conforte ainsi ses spécificités résidentielles. À ces deux échelles, les logements comptant deux ou trois pièces connaissent un développement plus marqué entre 2006 et 2016 qu’auparavant. En outre, chaque typologie d’appartement neuf a perdu en moyenne 3 m² à 5 m² au cours de la dernière décennie.

Ainsi, il y aurait comme un décalage entre la demande exprimée et l’offre proposée. Les notions d’intimité, de confort, de modularité et d’épanouissement sont autant d’exemples de perspectives de réflexion qui s’ouvrent aux producteurs de l’habitat.

Entre autres, l’enjeu d’une meilleure adéquation entre offre et demande questionne l’amélioration des conditions de vie ainsi que la limitation des phénomènes de sous et sur occupation. En Indre-et-Loire, 60% des logements présentent au moins deux pièces par personne. À l’inverse, 3% comptent moins d’une pièce par personne.

Pour en savoir plus, accédez à l’article de l’Agence d’Urbanisme consacrée aux conditions de confinement en Indre-et-Loire.