Impact du confinement sur l’économie de Tours Métropole Val de Loire

Différentes institutions ont fait part de leurs prévisions de perte d’activité en France pendant la période de confinement (mesurée par le produit intérieur brut qui est la somme des valeurs ajoutées). Si la baisse d’activité concerne tous les secteurs économiques, tous ne sont pas atteints dans les mêmes proportions. Et puisque les territoires ont des spécialisations sectorielles différentes, ils ne sont pas tous touchés avec la même force.

Dans le détail, les secteurs ayant connu les plus faibles baisses d’activité sont les activités immobilières, les services non marchands[1] ainsi que l’agriculture et l’industrie agroalimentaire (entre -7% et  -15% d’activité estimée[2]  par rapport à une période normale). À l’inverse, les secteurs de la fabrication de matériels de transport, de l’hébergement et restauration et de la construction ont vu leur activité fortement diminuée (entre -73 % et -85 %). 

Pendant toute la période de confinement, l’Indre-et-Loire, comme la métropole de Tours, enregistre une baisse d’activité estimée de 30%, soit un peu moins que la valeur estimée en France (-32%). La situation de la métropole s’explique par le poids des activités scientifiques et techniques dans la valeur ajoutée locale (13%) qui contribuent à hauteur de 5 points à la baisse de l’activité totale. Les secteurs du commerce et de la construction y participent également à hauteur d’un peu plus de 4 points chacun. Inversement, la spécialisation de la métropole dans les activités immobilières (16% de la valeur ajoutée totale) et les services non marchands (24%) la rend un peu moins vulnérable. Ce dernier secteur en particulier a joué un rôle d’amortisseur de crise.

Pour en savoir plus, accédez à la publication de l’Agence d’urbanisme consacrée à l’impact économique du Coronavirus sur les intercommunalités d’Indre-et-Loire.


[1] Soit l’administration publique, l’enseignement, la santé humaine et l’action sociale.

[2] Les estimations s’appuient sur les pertes de valeur ajoutée simulées par l’OFCE dans le Policy brief n°66 du 20 avril 2020.